[…]Dans cette ‘non-relation’ qui s’instaure entre le photographe et son modèle, Arnaud du Boistesselin trouve le flottement nécessaire. Ces physionomies si diverses partagent une sorte d’absence à l’image. Elles ne portent alors à cet instant aucun masque. Parmi la foule bigarrée, la détresse de certains regards, la profonde noblesse de certaines attitudes habitent ses photographies. En se concentrant sur les visages, tout en conservant les signes d’une interaction avec l’environnement, il rend compte de la manière dont la vie s’imprime littéralement sur la peau. Malgré la pudeur qui est de mise, ces visages se lisent à livre ouvert. […]
Géraldine Bloch, pour la revue Camera
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